Le mariage traditionnel

Les deux tourtereaux souhaitant poursuivre leur idylle jusqu’au mariage peuvent faire le choix d’honorer leur parent et leur famille respectives à travers différentes traditions et coutumes ancestrales suivant leurs origines.
Dans ce post nous allons découvrir ensemble différentes pratiques effectuées lors du mariage coutumier selon diverses pays et ethnies d’Afrique.
C'est parti !
«Seul on va vite, à deux on va loin ».
1. Le Aada

Autrement dit le Grand Mariage, c’est une cérémonie comorienne qui permet à un homme de devenir un homme accompli et respecté dans la société. Ce rite dure 9 jours et à la fin de la neuvième journée, il offre à sa femme la dot qui est une condition essentielle de la validité du mariage. La future maison du couple est construite par la famille maternelle de la femme, l’homme part donc habiter chez sa femme, qui est propriétaire de la maison et qui le reste même dans le cas d’un divorce.
2. La dot congolaise

Le mariage traditionnel se déroule en 3 étapes : présentations, fiançailles et la dot.
De nos jours les présentations et les fiançailles ont souvent lieu le même jour.
Lors de la dot, le futur marié et sa famille offrent différents présents et de l’argent à la belle famille qui a au préalable listé l’ensemble des cadeaux ainsi que le montant de la dot de leur fille.
La dot est avant tout symbolique, elle permet de faire honneur à l’heureuse élue, remercier ses parents d’avoir fait d’elle la femme qu’elle est devenue et ainsi l’homme prouve à sa belle-famille qu’il est en capacité de prendre soin de leur princesse.
3. Le Kounkoli

Durant cette cérémonie, la femme malienne est soumise à une grande ablution qui a pour but de la
« purifier » avant de rejoindre son mari. La mariée est assise sur un mortier et une femme chargée d’effectuer ce rituel lui lave les pieds, les mains et le visage. Il se déroule alors un moment riche en émotions, des louanges sont chantées par les griottes qui se chargent également de transmettre des messages d’encouragement donnés par les parents de la mariée.
4. Le kôkôkô

Chez les Baoulés et les Agnis deux ethnies se trouvant en Côte d’Ivoire originaire du groupe ethnique Akan du Ghana, le Kôkôkô symbolise la prise de contact entre le futur marié et les parents de la jeune fille ce qui signifie littéralement frapper à la porte des parents. L’homme se présente officiellement aux parents de sa future épouse afin de demander la main de celle-ci. Ce rite autorise alors la fréquentation officielle de la jeune fille.
5. Liyega Sombo

Originaires du sud du Cameroun, les Bassa pratiquent le Liyéga Sombo qui signifie "Accompagner la jeune mariée". En plus d'être payée par le futur marié la dot est également payée par la famille de la future épouse sous forme de présents que sa famille apporte le jour des noces. Ces cadeaux sont en général utiles pour le quotidien notamment pour la cuisine.
6. Aso oké

La cérémonie traditionnelle Yoruba est celle où la beauté de la future mariée est le plus mis en avant. L’Aso Oké qui a pour signification « tenue de haute classe » est alors portée par l’heureuse élue qui va se changer 3 fois durant la cérémonie. La tenue est composée de 4 éléments : le Buba qui est le chemisier traditionnel, le Iro le pagne noué en forme de jupe portefeuille, le Gele la coiffe traditionnelle et l’Ipèlè un tissu en forme d’écharpe porté au niveau de l’épaule. Bien évidemment le tout est agrémenté d’accessoires pour sublimer la mariée.